Si l’exposition exploite l’important fonds britannique du musée, ce dernier a fait appel à des prêteurs extérieurs afin de présenter le panorama le plus complet possible illustrant l’engagement du Royaume-Uni et de ses dominions en 1914.

Dix-huit prêteurs ont répondu favorablement aux demandes du musée, aussi bien des collectionneurs privés que des institutions publiques, en France mais aussi en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni, thématique oblige. Ces prêts, ajoutés à la centaine de pièces issues des collections du musée, nous en mettent plein les yeux…

Prêt du Musée du Fort de Seclin pour l’exposition « Join Now! », le canon 13 pounder fait peau neuve pour l’occasion. Une restauration co-financée par le musée.
Une grande diversité d’objets
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Le 13 pounder à Seclin avant sa renaissance.

Les pièces militaires sont bien évidemment à l’honneur, avec en premier lieu un canon de 13 pounder prêté par le musée du Fort de Seclin (voir notre encadré ci-contre). Fusils, uniformes et pièces d’équipement constituent une grande partie des prêts comme la vareuse tropicale de hussard venue de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne ou la tenue de l’infirmière de la Saint John Ambulance du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles.

Témoins de la mobilisation du Royaume-Uni et de son empire
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Didier Boniface, propriétaire du Fort de Seclin, entamant la restauration de son 13 pounder en vue de l’exposition.

La diversité des objets prêtés témoigne de l’ambition de l’exposition de s’intéresser également aux représentations culturelles et aux témoignages artistiques de l’arrivée de l’armée britannique sur le continent.

Des peintures viendront de l’Imperial War Museum à Londres et du Musée de l’Armée à Paris qui prête un ensemble de neuf huiles sur toile de Raymond Desvarreux représentant notamment des soldats indiens ainsi qu’un grand format, Charge de la cavalerie britannique à la bataille de Mons, le 23 août 1914 par J. Rouffet.

Les affiches de recrutement de la Bibliothèque de Documentation internationale Contemporaine, de l’Historial de Péronne, du Conseil Général de la Meuse, du Musée royal de l’Armée de Bruxelles et des Archives municipales de Saint-Quentin témoigneront quant à elles de la mobilisation du Royaume-Uni et de son empire à l’aube de la Première Guerre mondiale.

Invité d’honneur : le canon de 13 pounder
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Le tube du 13 pounder après restauration et avant remontage.

Au centre de l’exposition se tiendra une pièce exceptionnelle : un canon de 13 pounder, pièce employée par les troupes d’artillerie à cheval. C’est l’un de ces modèles qui est censé avoir tiré le premier obus britannique de la Première Guerre mondiale, en août 1914.

Il en reste très peu d’exemplaires présentés dans le monde : Londres, Ottawa et… Seclin. Pour la première fois, le propriétaire du Musée du Fort de Seclin, a accepté de prêter l’une de ses pièces les plus emblématiques à une institution extérieure.

Pour l’exposition, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux a participé au financement de la restauration de cette pièce exceptionnelle. Rendez-vous le 28 juin prochain pour la découvrir sous son nouveau visage !

Anaïs Raynaud