Effervescence ce samedi 8 février 2014 dans les allées du musée : Marie Drucker présente son émission Le journal inattendu sur RTL en direct du musée. En coulisses de l’émission, Le Mag a recueilli les impressions de la présentatrice.

Le Mag : Qu’avez-vous ressenti lors de la visite du musée ?

Marie Drucker : J’ai été tellement impressionnée par tout en fait. D’abord par la collection de Jean-Pierre Verney, surtout quand on m’a dit qu’il n’y avait que 15 % de la collection qui était exposée ! C’est absolument extraordinaire ! C’est un témoignage pour l’Histoire avec un grand H, exceptionnel et unique. Et puis j’ai vraiment été bouleversée par la scénographie, les reconstitutions… On ne peut pas ne pas être ému face à ce que l’on voit, et c’est tellement difficile d’arriver à faire sentir, toucher du doigt ce qui s’est passé il y a cent ans. Je trouve que le musée a fait un travail vraiment formidable dans ce sens.
Le Mag : Que représente pour vous, en tant que journaliste, le Centenaire de la Grande Guerre ?
Marie Drucker : Beaucoup de travail ! (rires) Parce que évidemment, que ce soit sur RTL ou sur France 2, on est très attaché au souvenir, à la transmission. A des valeurs très fortes aussi du service public comme la pédagogie. Il y a donc ce Journal inattendu spécial réalisé ici au musée. Sur France 2, j’ai la charge des événements spéciaux de l’information, et on a beaucoup de choses prévues autour du Centenaire : nous sommes partenaires de la Mission du Centenaire. Autour de la série de documentaires historiques Apocalypse dont les prochains épisodes seront consacrés à la Première Guerre mondiale, il y aura à dire évidemment, et jusqu’en décembre de cette année, on va faire beaucoup, beaucoup de choses. Je trouve formidables ces moments où l’Histoire et l’actualité se rejoignent. Ce sont des moments très forts dans la vie journalistique.

Le journal inattendu de Marie Drucker le 8 février dernier : l’historien Jean-Pierre Verney et l’acteur Christophe Malavoy étaient les rédacteurs en chef de cette édition spéciale  délocalisée au musée de Meaux  à l’occasion du Centenaire  de la Première Guerre mondiale.

Le journal inattendu de Marie Drucker le 8 février dernier : l’historien Jean-Pierre Verney et l’acteur Christophe Malavoy étaient les rédacteurs en chef de cette édition spéciale délocalisée au musée de Meaux à l’occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale.

Le Mag : Au sujet de la série Apocalypse, pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Marie Drucker : Déjà je ne peux pas vous dire quand ce sera diffusé… disons au printemps prochain. C’est le travail que l’on connaît des documentaires d’Isabelle Clarke et de Daniel Costelle. Avec la même exigence que l’on a vue par exemple dans Apocalypse Hitler. J’ai visionné les quatre premiers des cinq épisodes (le dernier n’est pas finalisé encore) : le résultat est extrêmement étonnant. Le travail d’archives est absolument incroyable. Mathieu Kassovitz prête de nouveau sa voix au récit. C’est très pédagogique sur l’aspect géopolitique, et c’est aussi un travail extraordinaire autour de la vie quotidienne. On comprend vraiment, en regardant Apocalypse, quelle a été la vie des Poilus, des soldats au front, donc des hommes. Mais aussi des femmes à l’arrière, des familles qui attendent, la place du courrier, enfin toutes ces choses que l’on voit très bien d’ailleurs aussi, au Musée de la Grande Guerre à Meaux. Apocalypse est un travail absolument remarquable de documentaristes, mais c’est aussi un vrai travail pour l’Histoire.

Recueilli par Corinne ROGER